27 mai 2013

Chronique #66 : Doglands

Doglands

Auteur : Tim Willocks
Editions Syros
Prix : 16,90e
Résumé :

Ses muscles se lancèrent dans un double galop. Ses coussinets martelaient la roche. Son sang de lévrier lui donnait vitesse et puissance. Son sang de chien-loup, endurance et courage. Au lieu de se sentir plus faible, il se sentait plus fort. Et alors il comprit quelque chose d'extraordinaire. Même si le tunnel était noir comme une nuit sans étoiles, et alors même qu'il courait à toute vitesse, il ne se heurtait pas aux parois qui n’étaient qu’à quelques centimètres de lui. Furgul ne savait pas pourquoi. Il ne faisait que courir. Puis un vent étrange souffla, venu du tunnel derrière lui. Et - comme si un fantôme avait chuchoté à son âme - Furgul entendit l'appel des Doglands.

Mon Avis :

J’avais acheté Doglands lors du Salon du Livre Jeunesse de Montreuil en décembre dernier, mais ne l’ai lu qu’il n’y a très peu de temps. A la fin de ma lecture, je me suis dit que je n’aurais pas dû attendre si longtemps, car si un livre m’a marqué récemment, c’est bien lui ! Néanmoins, j’ai mis quelques temps à trouver les mots à mettre sur mon ressenti.

Le point le plus surprenant du roman est – à mon avis – également son plus grand point fort. Et ce point, c’est Furgul. Ce héros atypique et surprenant, un héros qui a du chien, sans mauvais jeu de mot (ou peut-être un peu). Le roman commence dès la naissance de Furgul et de ses trois sœurs, tous trois bâtards croisés lévriers et chien loup. C’est ce croisement, cette richesse génétique qui va être une source de danger pour les jeunes chiots, dans un monde où la vie des lévriers ne tiens qu’à un fil ténu entre les mains des hommes.

19 mai 2013

Chronique #65 : Gatsby le Magnifique (Des Pages à l'Ecran )



The Great Gatsby

Réalisateur : Baz Luhrmann 
Avec : Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire, Carey Mulligan
Durée : 2h22

***
Cette chronique elle la première partie de ma revue sur Gatsby le Magnifique. Suivra bientôt celle du roman éponyme de F. Scott Fitzgerald
De plus, c'est la première fois que je parle d'un film ici, 
et je ne sais pas trop ce que ça donne. 

Résumé :

Printemps 1922. L'époque est propice au relâchement des mœurs, à l'essor du jazz et à l'enrichissement des contrebandiers d'alcool… Apprenti écrivain, Nick Carraway quitte la région du Middle-West pour s'installer à New York. Voulant sa part du rêve américain, il vit désormais entouré d'un mystérieux millionnaire, Jay Gatsby, qui s'étourdit en fêtes mondaines, et de sa cousine Daisy et de son mari volage, Tom Buchanan, issu de sang noble. C'est ainsi que Nick se retrouve au cœur du monde fascinant des milliardaires, de leurs illusions, de leurs amours et de leurs mensonges. Témoin privilégié de son temps, il se met à écrire une histoire où se mêlent des amours impossibles, des rêves d'absolu et des tragédies ravageuses et, chemin faisant, nous tend un miroir où se reflètent notre époque moderne et ses combats.


Mon avis :

Leonardo DiCaprio et Carey Mulligan. C’est le casting qui m’a poussé à aller voir le film Gatsby le magnifique. S’y ajoutaient une histoire intrigante, une époque foisonnante et une bande originale surprenante. Hier soir, je me suis donc plongée dans le New-York débordant d’énergie de 1922, où les nouveaux riches s’adonnaient aux plus grandes fêtes, plus chatoyantes les unes que les autres.

Parmi eux, le mystérieux Gatsby, celui qu’on dit tueur de sang-froid, espion chez les allemands, mais dont on ne sait pas grand-chose. C’est un personnage complexe et difficile à cerner, comme l’apprendra Nike Carraway, jeune homme fraîchement débarqué à New-York durant tout un été de fêtes lumineuses et époustouflantes.

9 mai 2013

Chronique #64 : Nox [2] : Ailleurs



Nox
Ailleurs [2]

Auteur : Yves Grevet
Editions : Syros
Prix : 16,90e
4e de couverture :

Un héros condamné aux travaux forcés dans la forêt pourrissante, 
dont nul n’a jamais pu s’échapper.

Une jeune fille enceinte qui attend le retour du garçon qu’elle aime 
et se voit proposer un effroyable marché.

Deux amis devenus ennemis, à qui il a manqué le temps de s’expliquer.

Une adolescente de la ville haute qui devient agent double contre son gré.

Des personnages qui se croisent sans toujours se reconnaître et, 
tout au bout du chemin, l’espoir d’une vie meilleure…

Mon avis :

                J’avais beaucoup aimé le premier tome de Nox, Ici-basma chronique ici !- et c’est avec joie que j’ai replongé dans le monde mis en place par Yves Grevet.

                J’ai retrouvé ce qui m’avait plu dans le premier volet de cette duologie, à commencer par les personnages et l’alternance des points de vue. Après un bref résumé de la situation des trois protagonistes principaux à la fin du premier tome, Ludmilla, Lucen et Gerges, on replonge directement là où l’on avait laissé l’intrigue. Ludmilla, vivant dans la ville haute, doit affronter son père, cet homme à propos duquel on sait si peu, et se racheter auprès de lui. Mais en est-elle réellement capable ? Gerges, lui, toujours dans la milice des Caspistes ne pense qu’à sa vengeance. Et Lucen, celui que tout accuse à tort, espère retrouver et sauver ceux qu’il aime.
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...