Chronique #50 : Devil City

Devil City

Auteur : Jana Oliver

Editions : Castelmore

Prix : 15,20^e

Résumé :

"Un jour, je serai la piégeuse la plus douée au monde."

Piégeur de démon: un métier dangereux et exclusivement masculin. Pourtant, c'est la carrière qu'a choisi Riley Blackthorne. Dans un monde en ruine, démoli par des démons apparus à la surface de la terre, elle devra prouver à tous qu'elle est de la trempe des meilleurs. Ça tombe plutôt bien, les démons n'attendaient que ça.

Mon avis :

                Ce roman me tentait beaucoup tout d’abord pour sa couverture, que je trouve superbe, mais également pour son résumé, très tentant. Mon ressentiment général sur Devil city est pourtant assez mitigé : j’ai bien aimé, oui, mais je m’attendais à plus.

                Je m’explique : dans cette dystopie, on découvre un monde où les démons sont présents. Ils sont répertoriés par classes, de 1 à 5, si je ne m’abuse. Mais voilà : on ne sait pas d’où ils sortent, comment ils sont débarqués et pourquoi ils nous ont envahis. L’auteur nous présente également un livre, celui des piégeurs, que chaque apprentis piégeur se voit remettre morceau par morceau au cours de sa formation. Mais encore une fois, on a peu de détails. J’aurais vraiment aimé voir ces aspects du récit plus développés.

                Passons maintenant à des points plus positifs. Riley, l’héroïne est une jeune femme forte, intelligente et courageuse. Je l’ai apprécié, en partie parce que je n’ai pas été d’accord avec certaines de ses réactions, ou décisions. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et c’est ce que j’ai apprécié. Riley a aussi une dose d’humour, parfois cassant, mais bien présent. Les autres personnages plus secondaires tels que Beck, Peter, Simon ou encore Carmela, sont sympathiques et agréables à suivre, bien que Beck est le seul a m'avoir marqué.

                L’ambiance du roman est plutôt bien réussie, la tension est présente, et on sent que quelque chose se trame. L’action est bien menée, on suit Riley qui affronte des démons, mais qui traverse aussi des hauts et des bas. L’intrigue est intéressante, mais une fois de plus, pas assez développée. L’écriture de l’auteur est agréable et fluide, mais parfois un peu vulgaire et familière à mon goût. La fin laisse présager une suite haute en rebondissements, qui sera, j’espère, plus poussée.

                En résumé, un roman agréable, avec de bons éléments mais qui m’a semblé un peu brouillons, pas assez développé. J’en sort tout de même plutôt contente, et cela reste une bonne lecture, mais qui ne me laissera pas un souvenir vraiment marquant. Je pense lire le prochain tome car je me suis vraiment attaché à Riley et Beck, qui sont ce que j’ai préféré dans Devil City.